Hélène.

Me voilà seule. Je sors de mon bureau, les lumières sont quasiment toutes éteintes, personne n'a eu le courage de veiller aussi tard que moi dans son bureau. Un coup d'oeil vers ma montre, 19h38. Je resserre les pans de mon écharpe, dans les couloirs l'air est frais, j'appréhende de sortir de cette immense tour, le froid glacial de novembre m'impressionne.
L'ascenseur tarde, les 34 étages obligent. La sonnerie m'indique l'arrivée imminente de la machine. Les portes s'ouvrent....

A qui la suite?

Machinalement, je passe par l'acceuil, pour voir si je n'ai pas de message. Machinalement Brigitte me confirma que non. J'avancais vers la porte de sortie de la tour quand j'entend une voix m'interpeller,...

je me retourne, que vois-je???? Mais non je ne rêve pas, c'est bien lui : Joseph, mon premier amoureux,... Ah j'en revient pas il m'a pas oublier, il m'a reconnu.
Il me regarde, sourit et dit :
.....

- Helene ??? c'est bien toi ???
Ne savant pas quoi dire avec l'émotion, je fis un petit sourire.
Il continua:
- Je n'en reviens pas!!!

Moi non plus je n'en revenais pas...
C'est étrange dans ces situations comme l'on peut avoir l'air complétement débile...
Je restais là muette à l'observer.
Tout me revenait en mémoire, nos souvenirs heureux, nos longues discussions, et puis surtout ce jour tragique du 15 décembre....

Ce 15 décembre qui changea et bouleversa ma vie. Ce jour de froid hivernal ou les larmes coulaient sur mon visage...

(rooh c'est dur là)

[ :tongue: ]

C'est jour là que tout finis...
En un éclair, une étincelle....

Mais avant...Il faut commencer par le début de notre histoire....
Tout commença trois ans avant.
Nous étions alors tout deux étudiants en communication même si chacun rêvait à un autre avenir.

Notre première rencontre fut plutot atypique....

Nous nous présentions tout les deux comme délégués pour la vie lycéene, et ce traite avais détourné des voix, bien sur j'étais la seul a m'en être rendu compte

[ Juste pour dire groopie que c'est pas possible puisque je viens de dire qu'ils étaient étudiant en communication, ils ne sont donc plus au Lycée...]

Mais j'entrais de bon coeur dans ce petit jeu, un peu de piment n'était pas pour me déplaire..
Il étais toujours souriant, toujours de bonne humeur...

Margo a écrit:

[ Juste pour dire groopie que c'est pas possible puisque je viens de dire qu'ils étaient étudiant en communication, ils ne sont donc plus au Lycée...]

oups tjr la bonde attitude ac moi :lol!:

groopie a écrit:

Margo a écrit:

[ Juste pour dire groopie que c'est pas possible puisque je viens de dire qu'ils étaient étudiant en communication, ils ne sont donc plus au Lycée...]

oups tjr la bonde attitude ac moi :lol!:

MdR'
Pas grave...
On a qu'à dire que c'est des élections pour...Eu...représentant des étudiants. [j'sais même pas si ça existe!]

Sabnice a écrit:

Mais j'entrais de bon coeur dans ce petit jeu, un peu de piment n'était pas pour me déplaire..
Il étais toujours souriant, toujours de bonne humeur...

Après avoir donc gagner illégalement, pour ce faire pardonner ce Monsieur décida de m'inviter à sortir dans les règles.
Il se présenta. Il s'appellait Thomas et avait 19ans.
Il me pris ensuite mon numéro de téléphone, disant qu'il m'appelerais le soir même.

En effet, le soir même je reçu un appel.
"Allo?
-Oui...C'est Thomas. Je voudrait si vous le permettait vous inviter dans un endroit très spécial à mes yeux.
-Ah...Aurais-je l'honneur de connaitre le nom de l'endroit?
-Et bien Mademoiselle, si cela ne vous dérange pas....Je préfère le garder secret. On dit samedi 19h devant chez vous?"

Je réflechis longuement. C'est vrai je ne connaissait rien de ce garçon...Ce serais vraiment de la folie d'accepter. et si c'était un pervers? Un psychopate? Un serial Killer récidiviste recherché par toutes les polices Américaines?

-"Bon très bien. A samedi."

Je me demandais si j'avais bien fait d'accepter, mais je comptais quand même m'y rendre.

J'étais de plus en plus stressée et me demandais si finalement j'avais bien fait d'accepter.

Ca y'est, le jour J était arrivé...
Ce matin en me levant; j'était très stressée...

Je pris une douche très chaude. L'eau qui coulait sur mon corps détendait peu à peu mes muscles contractés.
Les idées se bousculaient dans mon esprit...
Pourquoi avais-je accepté?
Serais-je déjà tomber sous le charme de Thomas?

Je me sécha rapidement et sorti de la douche puis me dirigea vers ma penderie, nue comme un vers...

Je mis du temps à choisir une tenue.
Celle ci choisie, je me dirigea vers la salle de bain pour me maquiller un peu.

me voila fin prête, la sonnette sonne (ba oui elle sait pas faire autre chose) c'est Thomas.
Je monte dans sa voiture , impatiente de savoir ou il m'enmène, soudain je reconnait cette rue très lumineuse, c'est pigale, ainsi il avais prévu de m'amener au Craisy horse, le pervers (ah moi que dans l'histoire la perverse c moi)
...

Moi qui m'attendais à un endroit romantique et propice aux confidences, voilà que je me mettais le doigts dans l'oeil!
Non mais....Rah!...Comment aurais-je pû être aussi sote et croire que ce...cet espèce de....était un parfait gentleman et m'invitait à diner pour me déclarer sa flamme en Alexandrins...

Lui était là avec son regard malicieux, et soon sourire charmeur à me regardait pendant que moi je bouillonnait intéreurement.

-"Alors? Qu'est ce que tu en dit?"
Qu'attendait-il? Hein? Il voulait que je lui crache tout mon venin à la figure? Il voulait sans doute m'entendre dire que je croyais à une histoire d'amour alors qu'il s'agissait en fait d'une banale histoire de cul!
-"Bah...écoute....C'est parfait!"

Je décidais de mettre en oeuvre un plan machiavélique....

Je cogitais en le fixant. Il le remarqua.

" Quoi ? Pourquoi tu me regardes avec tant d'insistance ? " dit il en souriant.
" Euh ... Rien. Pour rien. "

Rah. Il devait croire que son charme commençait à opérer et que, en le mattant de la sorte, avec moi c'était in-the-pocket alors que pas du tout. Enfin, pas du tout .. peut etre un peu. Enfin oui. Oui en fait je l'étais déjà in-his-pocket. Mais ça, ça, fallait pas qu'il le sache.
Alors pour esquiver son regard, je fixais mes mains.
Je vis les siennes s'avancer, me les frôler, et les saisir.

Je ne pus décrocher mon regard de nos mains entremêlées.
Il hocha la tête, passa la langue sur ses lèvres, puis me dit, d'un air solennel

" Si je t'ai emmené ici c'est pour ..................


Je passe la main

Mais il ne finit pas sa phrase....J'enleva mes mains des siennes et recula...
Pourquoi est-ce que j'avais peur de ce qu'il allait me dire?
J'me posait mille questions.
Me disant que je ne pouvais tomber amoureuse comme ça...C'est sur'ment pas de l'amour ce que je ressentais quand il m'avait pris la main..Non c'est sur'ment pas pour ça que mon coeur battait la chamade et que mes joues étaient en feu.
Toute façon pourquoi m'aurait-il avouer qu'il m'aimer si je l'avais laissé continuer hein?Non il m'aurait sur'ment dit autre chose...Qu'il...Que...Roh! J'me posait décidément trop de questions.

Je me levais de table, prétextant devoir aller aux toilettes, pour me repoudrer.

Adossée contre la porte des wc, je fermais les yeux et serrais les poings. La chaleur commençait a m'être insupportable. Et pas que ça. Le fait de ne pas savoir ce que je fais dans un endroit-comme-ça. Et ce qu'il attendait de moi, au fond.
Me présenter au patron, pcq il pensait que je ferais une bonne meneuse de revue ? C'est stupide comme idée, mais.

J'entendais des voix de femmes, et des pas résonner dans la pièce. Je me recula de la porte, et la ferma à clef.

" Oh ma chérie, heureusement que j'avais un rouge à lèvre sous la main car le tien commençait sérieusement à baver ! "
" Je sais, je crois bien que je me suis faite avoir, c'est de la camelotte ! "
" Hey les filles, vous avez vu Joseph ? Je crois bien qu'il était installé avec une fille "
" Une fille ? Oh oh. Le tombeur de ces dames va de nouveau faire une victime ! La pauvre, elle ne sait pas à quoi s'attendre avec lui ... "

Des rires grinçants se firent entendre.
Puis le son de leur voix diminua peu à peu pour enfin disparaitre, en même temps que la porte se referma.

" Le tombeur de ces dames ?".
Il m'avait pas l'air net de toute manière. Je n'aurais jamais du accepter son invitation. Quelle gourde j'ai été. Me laisser prendre dans le filet de ce pervers ...

Ni une ni deux, je sortais de ma cachette. Je décidais de quitter cet endroit. Je ne pouvais y rester une minute de plus.
De toute manière, en y réfléchissant bien, nous deux ça aurait jamais pu coller. Si lui aime ce genre d'endroit, moi j'y suis allergique. Alors.

Par chance, il y avait une issue de secours dans cette pièce. Je sortis de là en courant....


Passe la main

Enfin me voila sortis de cette endroit sordide, mais pourtant je ne peut m'empèche de me poser des question sur Joseph, Qui est-il??? Quel role a t-il dans cette endroit??? Pourquoi ces filles parlais t-elle de lui ainsi.

Et oui j'étais plus déterminer que jamais a mettre mon plan socrenu en application et surtout avoir la réponse a toute mes questions.

A avant tout, je ne pense qu'a une chose rentrée, me couché et oublier cette soirée étrange.

Demain, me mettrai mes plans en application...

Après une nuit de sommeil agité, la lueur du jour me réveilla. Les chiffres phosphorescents de mon radio-réveil indiqués 6h02.
La nuit n'avait pas répondue aux questions que je me posait, J'avais la tête lourde et l'impression d'un étau qui me serrait la tête...
J'espèrais secrétement que ce que j'avais vécu n'étais qu'un affreux cauchemard. Mon chat sauta sur le lit me forçant à me lever. Il était 6h30. De toute façon je ne pouvais pas dormir.

Je me leva, me dirigea vers le frigo et ouvri une boite de patée pour chat, que je jeta négligemment dans sa gamelle.
J'eu l'impression que Gaston, mon chat, me fussillait du regard....

-"Quoi? Qu'est ce qu'il y a? Toi aussi tu t'y met? Tu crois pas que ma vie est assez compliquée comme ça?"
J'eu pour seule réponse un miaulement de reproche.
Je décidais de prendre une douche froide pour me remettre les idées en place. J'allumais la radio de ma salle de bain et l'eau de la douche.
Alors que Ella Fitzgerald chantait How High the Moon sur ma radio, l'eau coulait abondemment sur ma nuque...


A vous...